L’acide lactique : un mystérieux espoir

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Bonjour,

Selon le Dr Mercola, Young Ko., Ph.D., serait une brillante biochimiste coréenne qui travaille avec Pete Pedersen à l’Université John Hopkins, et dont qu’il prédit qu’elle recevra un prix Nobel pour ses travaux. Il est convaincu qu’elle a la réponse à de nombreux cancers métastasiques intraitables.

Ils ont remarqué tous deux que lorsque les cellules cancéreuses produisent un excès d’acide lactique, elles doivent produire davantage de pores, que l’on appelle des phosphates de transfert d’acide monocarbonique, afin de laisser s’échapper l’acide lactique, sans quoi elles mourraient de l’intérieur.

L’acide lactique est une substance très toxique. Travis raconte l’enchainement d’évènements qui a conduit à l’une de ses plus remarquables découvertes :

« Young était là, se disant bien, qu’il s’agit d’une différence fonctionnelle entre une cellule normale et une cellule cancéreuse. Comment pouvons-nous exploiter cela ? Pete essayait de le faire par un genre de méthode détournée, du point de vue de l’expression génétique, et cela ne fonctionnait pas.

Elle s’est souvenue d’un composé avec lequel elle avait travaillé lorsqu’elle étudiait pour obtenir son Ph.D. à Washington, dénommé acide 3-bromopyruvique (3bp). C’est une petite molécule très intéressante qui ressemble à de l’acide lactique, mais qui est très réactive. »

 

Les efforts entrepris pour introduire le 3bp dans les centres de traitement du cancer

Il se trouve que je discute actuellement avec Young Ko de la possibilité de rendre cette thérapie accessible au public. Ma meilleure chance de la rendre largement accessible est de la faire accepter par les Centres de Traitement du Cancer d’Amérique (CTCA), qui ont initialement refusé sa demande.

Je vais essayer de les convaincre qu’ils doivent l’intégrer dans leur programme, ou au moins la proposer comme une option possible. Bien entendu, le 3-bromopyruvique (3bp) n’est pas un remède miracle. Mais il faut le mettre à disposition.

Naturellement, l’aspect fondamental qui doit être traité, c’est le défaut métabolique des mitochondries, ce qui signifie qu’il faut réduire de façon radicale les glucides non-fibreux dans votre alimentation, et augmenter votre consommation de graisses de bonne qualité.

Et cela de façon à ce qu’elles représentent environ 85 % de votre apport calorique, ainsi que consommer une quantité modérée de protéines de bonne qualité, car l’excès de protéines peut également déclencher le développement d’un cancer.

La solution se trouve vraiment là. Si vous ne suivez pas ces conseils, le 3bp ne fonctionnera sans doute pas. Je pense toutefois qu’en associant un régime cétogène au 3bp, on peut probablement inverser presque tous les types de cancer. C’est mon sentiment. Je peux me tromper, et je reconsidèrerai mon point de vue si nécessaire, mais tout ce que j’ai vu va dans cette direction. Travis est d’accord avec elle, et ajoute :

« Absolument. Il semble que les thérapies diététiques, comme la cétose nutritionnelle, sont un fondement de cette approche thérapeutique, car elles ont des effets incroyables sur l’organisme, en différenciant les cellules cancéreuses des cellules normales. 

 

La fonction mitochondriale est essentielle à une bonne santé

Nous commençons aujourd’hui à comprendre que les dysfonctionnements des mitochondries sont la base de pratiquement toutes les maladies, et la cétose nutritionnelle est de plus en plus soutenue. C’est d’ailleurs le traitement standard pour les épilepsies intraitables chez les enfants depuis plus de 80 ans.

Nous découvrons aujourd’hui elle peut également contribuer à traiter de nombreuses autres maladies, notamment des maladies neurodégénératives telles que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, l’obésité, le diabète, les défaillances cardiaques, les maladies cardiovasculaires, et l’arthrite, pour n’en citer que quelques-unes.

L’intérêt du régime cétogène pour les ‘body builders’ et les athlètes de musculation fait encore l’objet de discussions

Si le régime cétogène s’avère être très bénéfique pour traiter la plupart des maladies, il pourrait cependant ne pas être très efficace pour développer de gros muscles. Pour développer ce genre de muscles, vous avez besoin de plus de protéines, qui provoqueront une gluconéogenèse, et vous ne profiterez donc sans doute pas des bienfaits de la cétose.

Certains ne sont cependant pas d’accord sur ce point. Dominic D’Agostino, Ph.D., qui enseigne la pharmacologie moléculaire et la physiologie à l’Université du collège de médecine de Floride du sud, suit un régime cétogène et est extraordinairement fort et musclé.

Je l’ai interviewé à propos des bienfaits de la cétose nutritionnelle en 2013. L’un des facteurs positifs du régime cétogène, c’est son effet économiseur d’acides aminés à chaine ramifiée, car les cétones ont une structure très similaire à celles de la valine, de la leucine et de l’isoleucine, qui sont des acides aminés à chaine ramifiée.

Ces trois acides aminés sont également les plus importants pour le développement musculaire. D’après Travis :

« Le Dr. D’Agostino a réalisé une étude – je ne pense pas qu’elle ait encore été publiée, elle a été un peu critiquée par quelques magazines – au cours de laquelle il a fait suivre un régime occidental classique à des athlètes entrainés et résistants, et un régime cétogène à d’autres, puis il les a suivis pendant un certain temps. Il n’a observé aucune réduction de la masse musculaire ni diminution des performances.

Le fait intéressant, lorsqu’on observe toutes ces voies, c’est qu’il semble effectivement que ces éléments devraient être affectés. Mais le régime cétogène à cet effet économiseur de protéines, puisqu’il fait brûler des graisses.

Il épargne donc les protéines. Je pense que la question n’est pas tranchée. Il se pourrait que si vous voulez atteindre un seuil anabolique et développer votre masse musculaire, ce soit possible en suivant un régime cétogène.

Je pense que la prochaine étape de la recherche doit concerner les propriétés de signalisation des cétones. Nous savons en effet qu’en tant que carburant, elles sont thermodynamiquement incroyables. Elles sont bien supérieures au glucose. Elles brûlent plus proprement, elles sont plus efficaces, et fournissent plus d’énergie. »

Une recherche non publiée confirme que le sucre pourrait être directement responsable du développement du cancer

Dans le cadre des recherches qu’il a effectuées pour écrire son livre, Travis a eu de longues discussions avec Young Ko à propos du sucre, et de la façon dont le glucose en lui-même, du moins d’après le modèle qu’elle utilisait, est capable de transformer les cellules en cellules cancéreuses.

Cet effet du glucose est dû au fait qu’il favorise l’expression d’une enzyme extrêmement importante, l’hexokinase II, qui en elle-même est responsable de l’Effet Warburg.

Elle est également en grande partie responsable de l’immortalisation des cellules cancéreuses, c’est-à-dire qu’elle empêche les cellules cancéreuses de mourir comme c’est prévu. L’hexokinase II inhibe l’apoptose, ou mort cellulaire programmée, permettant ainsi aux vieilles cellules de proliférer alors qu’elles devraient normalement mourir et être éliminées du système.

Pour faire le lien avec ce que nous avons évoqué plus haut, l’hexokinase II est précisément l’enzyme qui est inhibée par le 3-bromopyruvate. En inhibant l’hexokinase II, il permet à l’acide lactique de s’accumuler et d’empoisonner les cellules cancéreuses de l’intérieur, provoquant leur mort.

A suivre…

Source DR Mercola

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