C’est l’une des annonces phares du congrès européen du cancer, l’ESMO, qui vient de se tenir à Paris (en visuel surtout) : l’étude Peace-1 révèle qu’un protocole qui associe trois traitements pour soigner le cancer de la prostate au stade métastatique donne des résultats spectaculaires, avec une survie très prolongée.
On dénombre 50.000 cancers de la prostate chaque année en France dont au moins 3.000 au stade métastatique, avec des métastases osseuses surtout, et pour les cas les plus graves, plusieurs métastases à la fois. C’est ce stade métastatique qui assombrit le pronostic. Jusqu’en 2015, on était dans ce cas à trois ans de survie grand maximum après le diagnostic. Mais en l’espace de six ans, la médecine a fait des progrès considérables. Et cette annonce faite ce dimanche 19 septembre à l’ESMO, le Congrès européen d’oncologie qui réunit une fois par an les plus grandes spécialistes du continent (en distanciel, pour l’essentiel, cette année), en est une nouvelle preuve.
Une équipe dirigée par le professeur Karim Fizazi, du centre anti-cancer Gustave Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) vient d’annoncer des résultats impressionnants : un nouveau protocole va en effet permettre d’améliorer encore la survie de façon considérable. En somme, le nouveau protocole multiplie par plus de deux la survie sans progression de la maladie.
Des avancées significatives depuis six ans
Pour bien comprendre la portée de l’annonce, il faut revenir sur les percées de ces dernières années. Jusqu’en 2015, pour les cancers de la prostate métastatiques, le traitement standard était l’hormonothérapie. Le principe: on empêche l’organisme de produire les hormones masculines qui nourrissent la tumeur.
D’année en année, on a ensuite essayé, pour être plus efficace, de faire des combinaisons entre hormonothérapie et chimiothérapie. On a ensuite combiné des hormonothérapies différentes, ce qui permettait de supprimer complètement plutôt que partiellement la production d’hormones masculines (elles n’étaient plus produites ni par les testicules, ni par les glandes surrénales, ni par les cellules tumorales elles-mêmes). Dans les deux cas, les résultats ont été assez probants, avec une survie médiane améliorée de 7 à 14 mois, ce qui a porté cette survie médiane à 50 mois pour les cas les plus graves.
Pas question de s’arrêter en si bon chemin, on a donc tenté cette fois de mélanger d’emblée les trois traitements : la chimio et les deux hormonothérapies. C’est l’objet de l’étude PEACE-1, qui a réparti 1173 patients (recrutés en France, mais aussi en Espagne, Belgique, Italie, Irlande, Roumanie, et Italie) en quatre groupes distincts :
- Le premier groupe recevait chimio et hormonothérapie simple,
- le 2e groupe recevait chimio et deux hormonothérapies,
- le 3e groupe recevait chimio, hormonothérapie simple et radiothérapie,
- le 4e groupe, enfin, recevait tout à la fois : chimio, deux hormonothérapies, radiothérapie.
Une combinaison de trois traitements très bénéfique, même pour les cas les plus graves
Toutes les données de l’étude n’ont pas encore été pleinement exploitées, mais ce que les premiers résultats révèlent, c’est que l’association chimio et deux hormonothérapies qui donne une survie médiane très améliorée pour les patients. Des résultats exceptionnels explique son principal auteur, le professeur Karim Fizazi. « La survie sans progression du cancer est ici très nettement améliorée : elle passe de deux ans pour des patients qui reçoivent seulement deux traitements à plus de quatre ans et demie pour ceux qui ont les trois. C’est deux ans et demie d’une vie plus sereine, et le risque de progression tumorale est réduit de 50% ! »
Un résultat que le médecin juge « rare » dans la lutte contre le cancer et « très impressionnant ». Ça l’est d’autant plus « que la survie globale est également améliorée avec un risque de décès réduit de 25%, même pour les cas les plus graves avec beaucoup de métastases ». « Pour eux, on passe de 3 ans et demie à peu près d’espérance de vie à cinq ans ! »
Ces résultats vont changer nos pratiques, d’autant que ces médicaments sont connus, l’un d’entre eux est déjà produit en générique, un autre le sera très prochainement, ce qui en limite aussi le coût.
Avec des résultats aussi spectaculaires, et sachant que la prise des traitements comme leurs effets secondaires ne posent pas de problèmes particuliers (de l’hypertension, notamment, mais qui se surveille), la combinaison de ces trois traitements va donc être amenée à devenir le nouveau traitement standard pour les patients.
Dans deux ans sortiront d’autres résultats issus de cette même cohorte de patients. Ils mesureront si l’ajout à ces trois traitements d’une radiothérapie pour ceux qui n’ont pas encore beaucoup de métastases peut encore rallonger la survie. L’âge moyen des patients avec un cancer de la prostate métastatique est d’environ 70 ans.
source : France Inter
Le stress est l’ennemi du cancer et vous parlez d’huile essentielle .
Laquelle vous préconisez et à quelle dosage ,?
Cordialement
Bonsoir
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