Rémissions radicales : les leçons de Kelly Turner

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Le docteur en philosophie Kelly Turner, auteure du best-seller le plus vendu de la liste du New York Times, intitulé « Radical Remission : Surviving Cancer Against All Odds », a dressé une liste de choses qu’elle a apprises en étudiant des patients atteints du cancer qui n’avaient plus que quelques mois à vivre et qui ont tout de même survécu et « qui se sont retrouvés plusieurs années plus tard sans trace de la maladie ».

Kelly Turner nomme ces différents cas, des cas de rémissions radicales au lieu de rémissions spontanées comme ils sont plus communément appelés. Sur un total de 100.000 patients atteints du cancer, Turner a découvert que 1.000 personnes constituant des cas de rémissions radicales avaient des points communs entre elles. Kelly Turner souligne que les points communs comportementaux qu’elle formule dans la liste suivante ne sont que des hypothèses et qu’il faudra encore des années de recherche pour établir des conclusions scientifiques définitives. Toutefois, après avoir effectué des recherches dans le monde entier, Turner estime que la guérison du cancer contre toute attente n’est pas que le produit d’un miracle aléatoire .

 

Voici 10 leçons que Kelly Turner a répertoriées après des années d’étude de patients qui ont survécu à cette maladie.

 

✔. J’ai besoin d’être le chef d’orchestre de ma vie

Lorsque leur médecin leur a annoncé qu’elles étaient atteints du cancer et leur a dit : « Nous ne pouvons plus rien faire pour vous », les personnes qui ont survécu (ces cas de rémissions radicales) se sont rendues compte qu’elles n’avaient plus le choix et qu’il fallait maintenant prendre le contrôle de leur santé. Avec du recul, toutes ces personnes ont manifesté le désir d’avoir un rôle actif plutôt que passif pour le temps qu’il leur restait à vivre.

 

✔. Aucune émotion ne mérite que l’on s’accroche à elle trop longtemps

Les scientifiques s’accordent tous pour affirmer que la persistance de certaines émotions telles le stress, la peur, la colère, le chagrin, la jalousie, affaiblissent le système immunitaire (de nombreuses études sont en accord avec cette affirmation). Cela vaut également pour le bonheur lorsque celui-ci se transforme en nostalgie pour le passé par opposition à la joie de vivre dans le présent. Par conséquent, les personnes qui ont survécu adoptent l’attitude suivante : elles vivent leur vie sous « une cascade émotionnelle », laissent aller leurs émotions et se sentent pleinement elles-mêmes.

 

✔. Je dois régulièrement manger des légumes

 Il est évident que les aliments salés, gras ou sucrés sont délicieux. Mais c’est seulement parce que nos papilles gustatives de chasseurs-cueilleurs continuent de croire que les calories sont difficiles à trouver. Les cas de rémission radicale ont surmonté leur dépendance au sucre, aux glucides, au gras et au sel, et ont en quelque sorte recyclé leur corps pour se tourner dorénavant vers les légumes frais, les fruitset les produits biologiques.

✔. Le rire est véritablement le meilleur remède

Les personnes qui ont survécu à la maladie considèrent toutes que le sourire et le rire sont aussi importants que des soins dentaires adéquats. Elles s’engagent à ressentir du bonheur tous les jours, ne fusse que durant cinq minutes. Même si elles vivent plusieurs jours ou semaines anxieuses ou tristes, rien ne les empêchera de faire une petite pause pour par exemple consulter des séquences vidéo de chats ou de chiens sur YouTube et ainsi faire en sorte que leur ocytocine se diffuse à nouveau.

 

✔. Je dois écouter mes intuitions

Les cas de rémissions radicales écoutent leur voix intérieure qui leur murmure : « Votre travail vous épuise », « Bougez votre corps » ou encore « Envisagez d’autres options ». Ces perceptions internes sont issues des parties les plus anciennes de notre cerveau, des zones dont chacun de nous est pourvu mais que nous n’utilisions plus car nous n’avons plus besoin de prédire le risque d’ouragan ou de savoir si un tigre rode dans les parages. Ces instincts naturels nous avertissent au sujet des sources de danger et des chemins plus sûrs bien avant que les autres parties de notre cerveau ne se rendent compte de ce qu’il se passe. Il convient donc d’écouter ces intuitions.

 
✔. Notre organisme a également besoin d’un nettoyage de printemps

Que cela soit pour le meilleur ou pour le pire, nous évoluons dans un monde qui nous offre de nombreuses innovations mais qui est aussi rempli de produits chimiques. Ceux-ci provoquent des ravages dans notre organisme – y compris dans notre système immunitaire qui est chargé de repérer et d’éliminer les cellules cancéreuses. Les survivants du cancer ont donc choisi de suivre un traitement personnalisé à base de vitamines et de suppléments d’herbes afin de se débarrasser des toxines et pour mieux absorber la nourriture ainsi que pour renforcer leur système immunitaire.

 

✔. J’ai besoin de me connecter à quelque chose de plus profond

Ces personnes après avoir survécu à la maladie ont toutes développé quotidiennement une pratique spirituelle. Il peut s’agir soit de méditation, de visualisation, de prière ou tout simplement de faire la sieste au soleil. Peu importe leur méthode, elles rechargent toutes leurs batteries (et leur système immunitaire) d’une manière ou d’une autre en arrêtant leur labeur, en apaisant leurs pensées et en se laissant aller à une agréable pause récupératrice.

 

✔. Les amitiés et la famille sont essentielles à la guérison

Tous les cas de rémissions radicales ont expliqué à Kelly Turner que bien qu’ils ne savaient comment l’expliquer, l’amour reçu de la part d’amisou de parents avait participé au processus de guérison. Selon Turner, de nombreuses études constatent également la même chose : la solitude a été associée à une recrudescence de maladies et à une mort prématurée. Par contre, l’amour d’amis, de membres de la famille ou même d’animaux domestiques a été associé à une diminution des risques de maladies, à une récupération plus rapide et à une durée de vie plus longue.

 

✔. Je dois suivre mes rêves

Les survivants de maladies graves aiment davantage la vie et attachent moins d’importance à la peur de la mort. Certains d’entre eux n’éprouvent même aucune crainte de la mort et estiment que « tout se passera comme cela doit se produire ». Mais jusqu’à ce moment fatidique, ces personnes essaient de vivre autant que possible leurs passions et leurs rêves pendant le plus de temps possible. Il n’existe rien de tel que le diagnostic d’un cancer pour que vous vous demandiez : « Et si j’avais encore cinq ans à vivre, que ferais-je ? »

 

✔. Tout est possible

Turner raconte que la plupart des fois où elle s’est retrouvée en face de quelqu’un à qui l’on avait annoncé une mort imminente et qu’elle s’était rendue compte que plus de 10 ans s’étaient écoulés, un frisson parcourait sa colonne vertébrale et qu’elle se disait que tout est vraiment possible. Pour conclure, Kelly Turner reprend les termes d’un guérisseur alternatif qu’elle étudie : « Vous avez juste besoin de continuer à changer jusqu’à ce que vous tombiez sur le changement que votre corps et votre esprit vous a demandé de réaliser ».

 

Sandra Véringa
source

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