Ce qui paraît démesuré, c’est que les nations trouvent soudainement des milliards pour lutter contre le Coronavirus, mais est incapable de trouver des financements pour la recherche contre le cancer autrement que par les dons, on quémande de l’argent auprès de la population… Dons mis à mal par un type nommé Crozemarie, il faut bien le reconnaître.
Les statistiques du cancer sont terrifiantes : 400 000 nouveaux cas environ détectés chaque année dans l’Hexagone, soit un millier par jour. 157 000 décès (chiffres 2018), soit 400 par jour.
La Covid-19 a quasiment éclipsé tous les autres maux depuis la fin de l’hiver dernier et les moyens hospitaliers, en matériel médical et personnel soignant, ont été engagés en priorité pour contrer la déferlante du coronavirus. Au détriment, dans de nombreux établissements, pendant cette période, de la prévention et du dépistage des cancers.
« Entre 3 000 et 10 000 décès supplémentaires »
« On estime à 40 000 cas en France le nombre de cancers qui n’ont pas été détectés au printemps en raison de la mobilisation des installations radiologiques pour la Covid-19, de la défection des personnes qui n’ont pas réalisé de dépistage, ou n’ont pas consulté alors qu’ils avaient des troubles évocateurs d’une affection cancéreuse », commente le Dr Monnier. « Tout était bloqué. Des diagnostics et des interventions chirurgicales ont été retardés… »
Des retards qui entraîneront vraisemblablement une augmentation de la mortalité dans les mois et les années à venir. « Entre 3 000 et 10 000 décès supplémentaires », prévoit le généticien Axel Kahn , le président national de la Ligue contre le cancer. Un paradoxe alors que la tendance était, justement, à la baisse depuis quelques décennies en raison des avancées constantes dans les domaines de la prévention et du traitement des cancers.
Le cancer isole les gens en temps normal, et là toutes les activités sont arrêtées et les malades, déjà fragilisés, se sentent encore plus seuls.
Ces efforts risquent par ailleurs d’être freinés par la baisse des dons aux associations chargées de financer la recherche et l’aide aux malades.
De la même façon que l’AFM (Association française contre les myopathies) a enregistré une baisse conséquente de ses revenus à l’occasion du Téléthon , la Ligue contre le cancer doit également faire face à des finances en berne.
Les ateliers mis en place par le comité de Montbéliard (peinture, sophrologie, bricolage, sport adapté…), les soins esthétiques, les groupes de parole ont été suspendus
« C’est vraiment un manque, commente Marie-Claire Vassileiou, psychologue attachée à la Ligue et à l’hôpital Nord Franche-Comté. Le cancer isole les gens en temps normal. Toutes les activités sont arrêtées et les malades, déjà fragilisés, se sentent encore plus seuls. Certains, par crainte du coronavirus, ne voient plus leurs enfants et petits-enfants ».
Des cadeaux au Mittan
La semaine dernière, Marie-Claire et Mégane Husson, socio-esthéticienne auprès des malades, dont le poste est également financé par la Ligue, ont fait la tournée des chambres du service oncologie du Mittan à Montbéliard pour remettre, au nom de l’association, un petit cadeau aux patients hospitalisés.
Un sourire, même derrière un masque, est toujours un sourire.
Vous nommez Crozemarie, mais oublié l’association(de malfaiteurs) que sont ces élus de tous milieux et à ceci j’ajouterai les personnes qui les accompagnent dans la vie de tous les jours t’El les dirigeants dons certaines compagnes(ies) ont largement contribué à du gaspillage de plusieurs millions et ceci pendant plusieurs années et ce n’est pas fini 110 Millions de plus chaque année depuis 2017?(Vous estimez à 40 000 cas en France le nombre de cancers qui n’ont pas été détectés au printemps en raison de la mobilisation Covid-19) mais ce ne sont que quelques (g-j) croyez-vous que cela empêchera de dormir le grand théâtre de guignols qu’est devenu notre minable pays (l’Europe) ?