Le sel a de quoi nous étonner ! Tout d’abord, et contrairement à une idée reçue, répandue, il présente des bons côtés pour notre santé. A petites doses, le chlorure de sodium est même indispensable à l’organisme, car il participe à l’équilibre hydrique et facilite les mouvements musculaires. Tout se complique lorsque sa consommation dépasse les 5 g par jour recommandés par l’Organisation mondiale de la santé.
Par ailleurs, tel l’arc-en-ciel on le décline sous différentes couleurs. Avec nos cinq sens, nous pouvons percevoir les différentes saveurs.
Le sel peut avoir deux origines : marine : obtenue par évaporation d’eau de mer et fossile : que l’on trouve dans le sol sous forme de gisements, le sel est alors dit « gemme ».
Depuis une décennie on ajoute un autre sel hautement thérapeutique, issu de la chitine de crabe. (Brevet Coréen)
Un dossier développé par le Dr Willem
source : http://association-biologique-internationale.com
LE SEL BLANC
Egalement appelé « sel de table » ou « raffiné », ce produit est purifié afin d’éliminer toutes traces d’impuretés ;on obtient de petits cristaux fins comme du sable et d’un blanc immaculé, auxquels est souvent ajouté un agent chimique antiagglomérant.
Sa saveur : ce sel étant composé à près de 100 % de chlorure de sodium, il est très puissant. On le trouve nature ou on l’aromatise aux herbes de Provence, à l’ail, à la tomate ou encore au citron.
Son origine : Il est récolté pendant la période estivale dans les marais salants (Aigues-Mortes, Noirmoutier, Guérande…). Il est également issu des mines de sel, en Lorraine notamment.
Ses avantages : malheureusement, il n’en offre pour ainsi dire pas, car le raffinage fait disparaître tous les minéraux et oligoéléments qu’il contient naturellement. Certaines marques ajoutent les nutriments qui ont été retirés lors de ce nettoyage. On trouve dans le commerce des sels blancs « iodés » et « fluorés ».
LE SEL BLEU
Son étrange coloration lui vient de la sylvinite, un minéral de la famille du potassium, dont les nuances, qui se mélangent au blanc, sont d’un bleu profond intense. La salière sur la table attire l’attention !
Sa saveur : Très salées de prime abord, ses notes évoluent vers des saveurs d’épices. Etonnant ! Il se marie parfaitement avec de la viande blanche.
Son origine : Il est extrait des mines de sel situées dans les montagnes rocheuses du Moyen-Orient, de l’Iran et du Pakistan principalement.
Ses avantages : Particulièrement reminéralisant, il remplit un ensemble de fonctions de notre organisme. Il est source de calcium et de phosphore (les alliés de notre squelette), de magnésium et de fer, (dynamisant), de cuivre et de zinc, (antioxydant).
Aux alentours de 5€ les 100g (Terre Exotique, L’ile aux Epices…). En épiceries fines et sur le site des marques.
LE SEL GRIS
Voilà du sel marin à l’état pur ! Il a donc conservé sa couleur naturelle, alors que, raffiné, il devient blanc.
Sa saveur : II possède une saveur marine prononcée. Il existe sous forme de gros sel, à utiliser dans l’eau de cuisson, à ajouter dans les plats mijotés de viandes et de poissons, ou à parsemer avec modération dans votre assiette.
Son origine : Il est prélevé dans le fond des marais salants.
Ses avantages : n’ayant pas été raffiné, le sel gris contient encore tous les minéraux et oligoéléments issus de la mer, en particulier du calcium (181 mg/100 g), indispensable à une musculature solide, de l’iode (200 μg/100 g), essentiel au bon fonctionnement de la thyroïde, du magnésium (503 mg/100 g), antifatigue, ainsi que du potassium (99 mg/100 g), régulateur de la tension artérielle.
De 1€ à 1,50€ f le kg (le Paludier de Guérande, Le Guérandais…). En supermarchés et magasins bio.
LE SEL NOIR
Il se compose à la fois de sel marin et de charbon. Et pour cause, il est récolté non loin de régions volcaniques.
Sa saveur : C’est le sel qui en a le plus de goût. Il exhale aussi des notes légèrement fumées. Une petite pincée suffit donc pour en imprégner tout un plat. Sa saveur se marie parfaitement avec des préparations de fruits de mer comme un risotto de crevettes, une cassolette de moules et de Saint-Jacques… Mais il peut également être utilisé en sel de table et être ajouté à des plats de viandes rouges et blanches, ainsi que de légumes.
Son origine : Les côtes de l’archipel d’Hawaii.
Ses avantages : S’il ne renferme pas moins de 11 % de minéraux et d’oligoéléments parmi lesquels l’iode, le magnésium, le calcium, le zinc et le soufre, la particularité de ce sel est sa grande richesse en charbon. Cette poudre noire neutralise les troubles intestinaux : elle régularise le transit et participe à la bonne digestion (réduction des gaz, des brûlures d’estomac et des reflux gastriques). Par ailleurs le charbon purifie l’organisme et estampe la mauvaise haleine (couplée à la chlorophylle).
De 6€ à 10€ les 100g (Quai Sud, Nature & Découvertes…). Principalement en épiceries fines et sur Internet.
LE SEL ROSE
Sa forte teneur en fer en s’oxydant, le pare d’une belle nuance rose pâle.
Sa saveur : On est surpris par sa douceur et sa finesse. Il est moins salé que ses homologues blanc et gris. Il relève subtilement les poissons blancs grillés (cabillaud-perche, bar…), les légumes saisis ou encore les pommes de terre au four.
Son origine : C’est un sel de roche formé dans l’Himalaya. Il est extrait non pas de la mer, mais de gisements situés à environ 500 m de profondeur, ce qui lui assure d’être protégé de la pollution extérieure.
Ses avantages : II recèle pas moins de 84 nutriments différents, notamment du fer et du magnésium, du chrome, qui favorise l’assimilation des nutriments, ainsi que du cuivre et du zinc, aux propriétés immunostimulantes. Seul l’iode manque à l’appel, ce sel ne provenant pas de la mer.
Autour de 5€ le kg (Comptoirs & Compagnies). Le prix grimpe quand il est vendu en magasins bio et épiceries fines.
LA FLEUR DE SEL, c’est beau et c’est bon !
Véritable nectar des marais salants, elle se dépose en une couche fine de cristaux blancs à la surface de l’eau, telle l’écume solidifiée. Contrairement au « gros sel » gris, la fleur de sel n’atteint jamais le fond des bassins. Elle n’est donc pas souillée par la glaise et garde ainsi sa blancheur. Sa formation, tributaire de la météo, a lieu en été, grâce à l’évaporation quasi totale de l’eau de mer sous l’effet du vent et du soleil. Les saliculteurs la récoltent toujours à la main, armés d’une palette de bois ressemblant à une grande latte de bois, qu’ils glissent délicatement sous la croûte. Comme son rendement est près de dix fois moindre que celui du sel de table, son prix est beaucoup plus élevé. Ce produit, riche en magnésium, en calcium et en potassium, offre un goût encore plus délicat que celui du sel de table classique. On le savoure sur des grillades !
5 € en moyenne les 100 g (Le Saunier de Camargue, récolté à Aigues-Mortes ; Fleur de Sel de Guérande).
SYMBIOSAL
C’est un sel qui nous veut du bien.
Sel de mer spécial breveté dont le chlore (Cl-) a été neutralisé par un chitosan spécial !
- Convient à tous les régimes (sans sel, hypertension, diabète, minceur)
- Ne retient pas l’eau (anti-œdème et anticellulite)
- Prévient la fuite calcique (prévention de l’ostéoporose)
- Contribue à une meilleure fonctionnalité rénale
SYMBIOSAL est un sel de mer particulier dont les liaisons moléculaires Sodium (Na) et Chlore (CL) ont été dissociées par un bio polymère naturel dérivé de la chitine extraite de la carapace des crabes. Ce procédé breveté confère au sel SYMBIOSAL un comportement métabolique et biologique original, le différenciant totalement de celui du sel de cuisine ordinaire. Non seulement SYMBIOSAL ne favorise pas la rétention d’eau ni l’augmentation de la tension artérielle, ni la fuite calcique mais au contraire il aide à la résolution de ces problèmes métaboliques par ses propriétés normo-tensives, et l’absence de compétition avec le calcium au niveau de l’élimination rénale.
SYMBIOSAL accompagne judicieusement toutes les diététiques alimentaires en particulier des régimes alimentaires sans sel, de l’obésité, du surpoids, de la cellulite, du cholestérol, de l’ostéoporose. C’est un complément optimal des traitements de l’hypertension et de la fragilité osseuse.
SYMBIOSAL remplace le sel habituel comme condiment de table et pour la cuisson.
Ingrédients : sel de mer avec molécule chlore neutralisé au chitosan HD.
Utilisation : selon le goût de chacun.
Un apport de 2 à 4 g par jour est recommandé par les instances sanitaires.
Salière de 125 g = 6€
Salière de 300 g = 12€
6 Salières de 125 g + 1 gratuite = 37.70€
10 Salières de 125 g + 1 gratuite = 60€
Labo Han Biotech. Tel: 03 88 23 58 31 / 0388 26 89 21 info@euro-hanbiotech.com.
ALIMENTS les plus riches en sel
Les aliments les plus riches en sel sont la charcuterie (saucisson sec, jambon sec), les plats préparés, les bouillons (légumes ou viandes), les sauces, les condiments et certains poissons : la morue et les anchois.
Compte tenu de nos habitudes alimentaires, la plus grande partie du sel consommé provient en France d’abord du pain et les biscottes, puis de la charcuterie, des condiments et sauces, des plats cuisinés, des fromages, des soupes et potages, ainsi que des quiches et pizzas.
UN NUTRIMENT essentiel pour le corps
Utilisé pour rehausser le goût des aliments, le sel est déjà employé depuis le Moyen-âge pour sa capacité à augmenter la conservation des aliments et à limiter la multiplication des micro-organismes. Ces propriétés sont toujours mises à profit par l’industrie agro-alimentaire, qui outre les incontournables additifs, ajoute du sel aux plats préparés afin d’améliorer le goût, l’aspect et la texture des aliments, ainsi que pour augmenter leur durée de conservation.
Le sel est nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Les minéraux qu’il contient, le sodium et le chlorure et un ensemble d’oligoéléments participent à la transmission des signaux nerveux ou encore à la contraction musculaire. Les insuffisances d’apports en sel sont extrêmement rares.
Le sel est un aliment dont le nom scientifique est “chlorure de sodium” : il est composé à 60% de chlorure et à 40% de sodium. Le sodium est donc l’un des minéraux constituants du sel.
Le sodium joue un rôle important pour notre organisme. Il permet le bon fonctionnement du système nerveux, en ouvrant les canaux dans lesquels passent les signaux électriques émis par les neurones. Le sodium a également un rôle sur les cellules musculaires puisqu’il permet de déclencher la contraction des muscles et du cœur.
Le sodium régule aussi l’équilibre hydrique de l’organisme, en faisant fonctionner les reins qui filtrent l’eau du corps et participent à sa répartition. Il permet de retenir l’eau à l’intérieur du corps, et ne de pas l’éliminer totalement par les urines. Il aide enfin à réguler le volume sanguin et donc de la pression artérielle.
Une consommation de 4g de sel par jour suffit pour combler les besoins d’un adulte. Et elle ne doit pas être inférieure à 2g/jour.
Les sportifs peuvent avoir un besoin supérieur. En effet, ils transpirent lors de l’effort et perdent ainsi de l’eau et du sodium par les tissus de la peau. Une carence en sodium peut alors engendrer des crampes après l’effort, de l’épuisement, une incapacité de bien se réhydrater et une diminution des performances. Cela peut être fréquent en cas d’effort de longue durée et de fortes transpirations s’il n’y a pas compensation de la perte en sodium par une boisson adaptée ou s’il y a un excès d’hydratation à base d’eau seule.
LES DANGERS
De nos jours, nous mangeons excessivement salé. Nous consommons en moyenne 8 à 10g/jour de sel voire 13g, ce qui est bien trop élevé et ne peut générer que de lourdes pathologies.
HTA
L’excès de sel favorise l’hypertension artérielle. Lorsqu’on consomme du sel, cela engendre un phénomène d’appel d’eau, qui est attirée par le sel. Ainsi, lorsqu’il est consommé en excès, le sel peut modifier les échanges d’eau dans l’organisme. Les vaisseaux sanguins deviennent trop chargés en eau, le volume sanguin et la pression sanguine vont donc augmenter : c’est le début de l’hypertension artérielle. L’hypertension elle-même peut favoriser à terme certaines maladies cardiaques, voire les accidents vasculaires cérébraux (AVC et anévrisme).
CANCER ET ULCERE D’ESTOMAC
La consommation de sel et d’aliments salés augmente aussi le risque de cancer et d’ulcère de l’estomac. En effet, le sel contribue à attaquer et endommager la paroi de l’estomac pouvant favoriser l’infection par une bactérie appelée Helicobacter pylori. Elle est à l’origine d’une augmentation des risques d’ulcère et de cancer de l’estomac. Par ailleurs, le sel nitrité, qui est utilisé comme conservateur dans de nombreuses charcuteries, est un composant reconnu comme favorisant les risques de cancer colorectal.
CARENCE EN CALCIUM
Enfin, la surconsommation de sel peut augmenter les carences en calcium. En effet, l’excès de sel de table (chlorure de sodium) contribue à augmenter l’acidité du corps. Lorsque l’alimentation est équilibrée, l’acidité est compensée par des composés dit “alcalinisant” présent en abondance dans les fruits et légumes. Mais, si l’alimentation est déséquilibrée et que l’organisme reçoit davantage de charges acides qu’il ne peut en éliminer, il va devoir puiser dans ses propres réserves de minéraux alcalins (magnésium, potassium, etc.). Lorsque cette acidité est importante et chronique, le corps va devoir aller jusqu’à puiser dans ses réserves de sels de calcium qui se trouvent dans les os. Le calcium libre est ensuite éliminé via les urines, ce qui peut conduire à une fragilisation des os et favoriser les fractures à long terme. C’est particulièrement problématique chez les adolescents dont le capital osseux est en formation et chez les femmes après la ménopause puisque cette carence augmente les risques d’ostéoporose.
POUR ELARGIR VOTRE CULTURE…
Autres variétés de sels
Sels médicinaux, servant de médicaments Sels de bain. Sel amer d’Epsom, de Sedlitz (sulfate de magnésium), sel ammoniac (parfois Salmiac : chlorure d’ammonium), sel de citron (tétra oxalate de potassium, utilisé pour dissoudre les taches d’encre), sel de Glauber ou sel admirable (sulfate déca-hydraté de sodium), sel d’oseille (oxalate acide de potassium), sel de Rochelle ou de Seignette (tartrate de sodium et de potassium, employé dans la préparation des lithinés, et dont les cristaux sont utilisés en ferroélectricité), sel rose (stannichlorure d’ammonium, utilisé comme mordant en teinture), sel de Saturne (acétate de plomb), sel de Vichy (bicarbonate de sodium). Sel volatil ou sels anglais (sesquicarbonate d’ammonium).
Respirer des sels. Être ranimé par des sels
« Le sel de la terre » : l’élément actif, vivant, l’élite. Vous êtes le sel de la terre…
« Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté, et être foulé aux pieds par les hommes ». Evangile selon saint Matthieu. V, 13.