Encore un joli papier de Yves Razir de Néosanté. Et si le cancer était lié à l’aspect émotionnel, et si le dépistage ne devait pas être axé sur une vaste campagne » de L’EMOTIONNEL » ???? en s’appuyant sur des images qui détecteraient les émotions pathogènes, les blessures émotionnelles du sein…et si..
Dans le Néosanté d’octobre, nous avons interviewé le Dr Bernard Duperray à l’occasion de la sortie de son livre « Dépistage du cancer du sein : la grande illusion ». (Éditions Thierry Souccar). Ce médecin-radiologue a consacré ses 41 ans de carrière au diagnostic des tumeurs mammaires et fut l’un des premiers, au début des années 70, à employer la mammographie pour mieux les détecter. À cette époque, il était enthousiasmé par cette nouvelle technique radiologique et il ne doutait pas que ce grand progrès allait révolutionner la prise en charge de la maladie. Mais après avoir activement contribué aux campagnes de dépistage, examiné plus de 200.000 clichés et diagnostiqué des milliers de cancers du sein, il en est complètement revenu et ne croit plus du tout à l’avantage de leur repérage précoce systématique.
Dans son ouvrage, il constate que le dépistage généralisé n’a pas atteint son objectif puisqu’il n’a pas permis de faire baisser la mortalité. Même si quelques femmes ont pu en tirer bénéfice individuellement, il n’a pas eu de résultats positifs à l’échelle de la population et il a même engendré des effets néfastes en conduisant à médicaliser et à « sur-traiter » des millions de patientes dont la mini-tumeur n’aurait jamais évolué. « Contrairement à ce que le public a été amené à croire, le dépistage de masse organisé est non seulement inutile mais délétère » écrit celui qui enseigne encore à la faculté de médecine Paris-Descartes. Dans son brûlot, Bernard Duperray confie que sa désillusion l’a également poussé à remettre en cause sa conception du cancer et à faire aveu d’ignorance sur les causes réelles de son apparition et de son développement. Pour lui, la cancérologie n’est pas plus avancée que du temps d’Hippocrate et ce dernier avait au moins le mérite de déconseiller l’interventionnisme médical ! Croyez-vous que ce pavé de papier a agité la mare médiatique ? Que nenni : à part une séquence sur France Info et l’un ou l’autre articulet discret, la presse l’a superbement snobé ! Il est vrai que celle-ci était bien trop occupée à relayer complaisamment la propagande d’Octobre Rose …
Moi, c’est le genre d’omerta qui a tendance à me mettre hors de moi. Je fulmine en pensant que ce brave homme très compétent et trop honnête est privé de l’audience qu’il devrait recueillir. En France et ailleurs, une foule de femmes n’aura pas eu accès à l’information leur permettant de fuir l’examen mammographique et d’éviter ainsi le saccage de leur santé à grands coups de bistouri ou de thérapies débilitantes. Il faudrait introduire dans le code pénal le délit de non-assistance journalistique à personne en danger ! Un que le silence des médias indispose aussi, c’est le Dr Julien Drouin, ce médecin marseillais qui a été radié par l’Ordre et dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises, notamment lors de la publication de son livre « Cancer : et si nos émotions pouvaient nous guérir ?» (Guy Trédaniel éditeur). Mais contrairement à moi, Julien ne se laisse pas aller à l’agacement et il le surmonte immédiatement en imaginant de nouvelles manières de changer les regards et d’ouvrir les consciences. Sa dernière trouvaille ? Le lancement d’une vaste campagne de « dépistage émotionnel » ! Via son blog, l’ex-médecin devenu psychothérapeute a en effet tenu le raisonnement suivant : puisque le dépistage continue à faire recette malgré ses graves inconvénients, inventons-lui un concurrent inoffensif et capable, celui-là, de vraiment prévenir le cancer en détectant à temps les émotions pathogènes, les blessures émotionnelles du sein ! L’idée est d’inciter les femmes de tous âges à ne plus ruminer leur vécu négatif (peur, colère, tristesse, rancœur, culpabilité, etc.) et à venir le partager dans des groupes de parole. Puis, avec l’aide d’accompagnateurs certifiés et de méthodes éprouvées (méditation, EFT, psychologie énergétique, théâtre, danse…), de libérer le stress accumulé et d’apprendre à mieux gérer les conflits existentiels pouvant mener au cancer du sein. Baptisée « Octobre -Arc en ciel »,cette opération durera cependant toute l’année et devra son succès au seul bouche à oreille. Intéressée ? Sur cette page de son site, Julien Drouin explique comment participer aux premières journées de sensibilisation et comment poser les premiers gestes préventifs.
Mieux vaut prévenir que guérir, on est bien d’accord. Mais si la maladie est déjà là ? Depuis de nombreuses années, – déjà lorsqu’il pratiquait en clinique psychiatrique à Marseille- et surtout depuis que sa hiérarchie l’a obligé à rendre son stéthoscope, le Dr Drouin (je l’appelle « Docteur » car sa radiation ne lui fait pas perdre son diplôme) s’intéresse aussi au phénomène des rémissions spontanées, au mystère de ces guérisons inexpliquées qui se produisent en l’absence de traitement et/ou alors que tout espoir semble perdu. Par exemple, il avait lu avant tout le monde l’ouvrage de Kelly A. Turner, cette scientifique américaine qui a enquêté chez les survivants du cancer pour percer leurs secrets et dont nous avons présenté le livre « Rémission radicale » dans le Néosanté n° 64 (février 2017). Il collectionne lui aussi les récits de rescapé(e)s et les interroge pour essayer de comprendre l’itinéraire qui leur a permis de s’en sortir. Il vient d’ailleurs de créer une chaîne télé, baptisée « Guérison TV »,spécialement conçue pour diffuser ces témoignages de guérison. Les quatre vidéos déjà en ligne relatent les rémissions d’un cancer de la prostate, d’un cancer du sein, d’un cancer de l’utérus et même d’un cancer du foie de stade 4. Des cas exceptionnels ? Julien pense au contraire que toute blessure émotionnelle peut se cicatriser et qu’il est possible de « provoquer » les rémissions spontanées en introduisant toute une série de changements dans son mode de vie, et principalement dans sa façon de gérer les émotions. Il a rassemblé tous ces facteurs favorisant la guérison et en a fait un cours en ligne de 7 modules accessible ici . L’accès à cette formation est payant mais le prix me semble modique en regard de son contenu et il est bien normal que l’ancien médecin puisse continuer à vivre de son travail. Pour ma part, je le remercie d’avoir balayé ma colère noire provoquée par la désinformation d’Octobre Rose et le dédain médiatique envers le Dr Duperray, avec son idée géniale de « Journées arc-en-ciel » dédiée au « dépistage émotionnel ». Une graine a été semée et je me réjouis de la voir germer !
Source : Néosanté