Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Pourtant, son traitement, lourd en effets secondaires, reste encore difficile à supporter. Mais une solution analysée par un essai clinique mené en France et présentée au colloque de la recherche organisé par la Ligue contre le cancer, semble donner de bons résultats. Il s’agit tout simplement de l’activité physique. Renforcement musculaire, endurance et équilibre nutritionnel semblent aider les patients sous chimiothérapie ou radiothérapie à mieux supporter leur traitement.
D’après les conclusions des premières recherches à ce sujet, ce type de programme aurait une influence positive sur la fatigue subjective, neuropsychologique et musculaire. L’étude a pris en compte les données d’environ 200 femmes traitées pour cancer du sein de l’Institut du cancer de Montpellier et ayant suivi le programme d’activité physique APAD. Chaque volontaire a porté un objet connecté pour évaluer son niveau d’activité physique.
Le résultat est sans appel : les femmes sédentaires pendant la durée du traitement ont ressenti plus de fatigue que les femmes actives. « La différence est significative à la fin du traitement, et elle se maintient six mois et un ans après dans le cas de la fatigue squelettique », précise Grégory Ninot, co-auteur de l’étude. Outre son effet bénéfique pour la santé, le sport permet aux patientes de se changer les idées, d’oublier les effets du traitement et de créer des liens sociaux.
article de Santé Magazine