L’exercice n’est jamais facile… Facteur d’angoisse, source d’idées noires.
Lundi 6/11 7h40 : Scanner TAP
Je fais parti des premiers d’une longue série. L’infirmière est plutôt souriante, elle me demande si j’ai déjà subi cet examen, je lui ai répondu que j’étais « un vieux routier du circuit ». En fait je ne suis pas si fier car les douleurs osseuses dorsales me font penser que l’on va certainement constater de nouvelles lésions. « inspirez » « soufflez », le produit chauffe jusqu’à la vessie. Résultats demain mardi.
Mardi 7/11 13h : visite chez l’oncologue.
Le mental est plutôt discret, même si je vais la voir avec de bons résultats sanguins, un PSA à 0,9, une plaie à la verge quasi cicatrisée ( soignée au miel ) et surtout une bonne énergie, sans perte de poids.
L’oncologue semble détendue, mon scanner « présente » bien. Pas d’extension osseuse. On échange sur la prise du zytiga, une hormonothérapie de seconde ligne que j’ai bien du mal à tolérer. Après de multiples essaies j’en suis à le prendre en dose mini ( 1 sur 4 prévus par jour ) une semaine tous les 6/7 jours. Le traitement me donne des nausées, vomissements, maux de tête, il me met le foie en vrac. Je veux bien accepter l’allopathie mais dans de bonnes conditions.
Je suis persuadé que si je ne prend que cette dose c’est que mon corps ne peut en absorber plus. Je l’écoute et il me semble que j’ai raison.Il faut savoir dire « NON ».
Je sens que de jour en jour l’armature de mon oncologue s’ouvre et que sa sensibilité pour le naturel s’épanouie. Elle me dit : « ce résultat est aussi la résultante de ce que vous faites personnellement ».
Cette ouverture me fait du bien, nous nous quittons en nous disant « à dans 3 mois ». Nous restons satisfait de ce bilan.
